Le recours à la robotique collaborative est aujourd’hui une solution qui s’universalise dans l’industrie. Choisir un robot adapté à son besoin dans ce sens se révèle parfois être un dilemme face à la diversité sur le marché robotique. Il convient de se donner des critères pour se garantir une satisfaction. C’est ce que nous vous aidons à faire.
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Pourquoi un robot collaboratif?
Il faut bien évidemment sentir le besoin avant d’y penser. Dans une entreprise où on utilise les robots industriels, le niveau de sécurité est toujours faible dans la mesure où ceux-ci ne partagent pas leurs environnements de travail avec les autres opérateurs. La méfiance dans le cœur fait naître un stress qui diminue l’efficacité des travailleurs. Un robot collaboratif peut non seulement réduire ce stress, mais aussi exécuter plusieurs autres tâches dans la chaîne de production. Cette polyvalence augmente la productivité dans le temps.
Quel robot collaboratif choisir?
Il ne faut jamais choisir ni par hasard ni par suivisme, il faut se donner des critères bien précis pour s’en sortir avec satisfaction. Il n’y a pas mieux que l’entrepreneur et les travailleurs pour mieux choisir.
Evaluez avec les travailleurs la chaîne de production
Il est souvent difficile de savoir avec précision ce dont ont besoin les travailleurs pour bien travailler lorsqu’on ne les écoute pas. Envoyer simplement un robot collaboratif juste parce qu’un autre collègue vous l’a recommandé peut paraître une dépense inutile si vos employés n’en ont pas besoin. Les problèmes d’une autre usine ne sont forcément pas les vôtres. Un robot de soudure par exemple ne sera pas une priorité pour des travailleurs dont la soudure n’est qu’une étape moindre dans la chaîne. Il faut nécessairement savoir identifier le besoin.
Non seulement qu’il faut en avoir besoin, il faut se rassurer d’avoir les capacités d’utilisation ou intégrer au projet d’achat, la formation adéquate. Un mauvais usage du robot collaboratif est non seulement non productif, mais dangereux.
Charge maximale et portée maximale
Il s’agit en réalité de la force d’une part et l’allonge du bras d’autre part du robot collaboratif. En fonction de son projet, il faut évaluer d’avance la lourdeur des objets que le robot aura à porter. La précision dans ses mouvements en dépend puisque dans la majorité des cas, plus la capacité de chargement est élevée, plus la précision est réduite. Il faut donc aussi évaluer le rayon d’action du cobot. C’est-à-dire la longueur de la distance se trouvant entre la base et l’extrémité en situation étendue.
Application et degré de liberté
Il faut un robot adapté au champ d’utilisation (Exploration, E-santé, Assistance, Tests). Après ce premier pas, il faut penser aussi au degré de liberté pour savoir s’il faut choisir un robot avec 6 ou 7 degrés de liberté. C’est la capacité à se mouvoir du robot qui est mise en jeu ici en fonction de l’axe de translation et de rotation. S’il faut l’utiliser pour plusieurs tâches, ceux avec 6 ou 7 axes répondent mieux.
Il ne faut jamais oublier de tenir compte de l’indice de protection, du budget et surtout du marquage « CE ».